Connu depuis l’antiquité dans le monde romain, le chou-fleur a été introduit en France à l’époque de Louis XIV. Mais c’est Madame du Barry, favorite de Louis XV, qui en répandit l’usage dans la noblesse. Il s’est développé en Bretagne à la fin du XIXe siècle. Grâce à la douceur et à la régularité de son climat, Prince de Bretagne représente aujourd’hui plus de 80% de la production française.
Tout le monde connaît le chou-fleur blanc. Mais il existe aussi des choux-fleurs verts, violets et même oranges. Mais la palme de l’esthétique revient au chou-fleur Romanesco, avec ses pyramides en spirales régulières.
La difficulté de la culture se présente surtout au moment de la récolte : quand la pomme est mûre il faut la récolter sous 24 ou 48 heures. Mais il faut pour cela « deviner » la plante, évaluer la grosseur de la tête qui se cache sous les feuilles. C’est tout un savoir-faire !
Pour rendre votre chou-fleur plus digeste et éviter les odeurs soufrées, placez-le dans l’eau froide et portez à ébullition. Changez aussitôt cette première eau par une nouvelle eau froide et terminez la cuisson. Attention : pour une bonne dégustation, le chou-fleur doit rester un peu croquant sous la dent !
Le chou-fleur est consistant ; il procure rapidement une impression de satiété. Pourtant, il est d’un apport calorique très réduit. C’est donc un légume indispensable pour un régime minceur. Il contient du potassium, du magnésium et beaucoup de calcium. Les vitamines sont également présentes en quantité et en diversité (vitamines B, C, E, K).
